Aider les frères et sœurs en deuil | 1859.00000000000 | Aider les frères et sœurs en deuil | Helping siblings with grief | A | French | Other | Premature;Newborn (0-28 days);Baby (1-12 months) | NA | NA | Support, services and resources | Prenatal
Adult (19+) | NA | | 2009-10-31T04:00:00Z | | | | | | 9.00000000000000 | 56.0000000000000 | 1107.00000000000 | | Flat Content | Health A-Z | <p>Renseignez-vous sur la façon dont les enfants comprennent la mort, ce qui dépendra de leur âge. Les jeunes enfants ont tendance à personnifier la mort, la voyant comme un monstre par exemple.</p> | <p>Les enfants comprennent la mort différemment, selon leur âge. En bas âge, ils peuvent penser que ce n’est pas permanent. C’est seulement plus tard qu’ils réaliseront que c’est plus définitif. Les jeunes enfants ont tendance à personnifier la mort, à la voir comme un monstre par exemple. Après l’âge de dix ans environ, ils commencent à comprendre la mort et à réaliser qu’ils peuvent aussi mourir. Les points suivants permettent une compréhension de base des concepts qu’ont les enfants de la mort et du fait de mourir.</p> | | <h2>À retenir</h2>
<ul><li>Les enfants comprennent la mort différemment selon leur âge. Ils vivront aussi le deuil et accepteront la mort de façon différente.</li>
<li>Aidez vos enfants à vivre leur deuil en ayant des discussions franches, en les écoutant et en cherchant l’aide dont ils pourraient avoir besoin.</li></ul> | <figure><img alt="Frère embrassant un bébé qui dort" src="http://assets.aboutkidshealth.ca/akhassets/LIB_bereavementpic_10_EN.jpg" /> </figure>
<h2>Bébé </h2><p>C’est pour les bébés que la mort a le moins de signification. Leur réaction à la mort est associée à l’absence de personnes qui leur sont familières ou à l’attachement à un fournisseur de soins constant et elle se manifeste par une anxiété inhabituelle. Le bébé devient de plus en plus conscient de l’absence des gens ou des objets et réagit à la séparation ou à la perte.</p><h2>Tout-petit</h2><p>L’égocentrisme et le fait de ne pas être encore capable de séparer les faits de la fiction font en sorte qu’il est impossible pour les tout-petits de comprendre la mort. Ils peuvent répéter ce qui semble une définition correcte de la mort comme : « Grand-papa est mort. Il est allé au paradis. » Cependant, il se peut qu’ils parlent plus tard d’aller pêcher avec lui. Les tout-petits peuvent réfléchir aux événements seulement en fonction du cadre de référence qu’ils connaissent, soit la vie.</p><h2>Petite enfance</h2><p>À la petite enfance, les enfants ont habituellement entendu le mot
<i>mort</i> et ont une certaine idée de son sens en le définissant comme étant un départ ou un genre de repos. Ils peuvent reconnaître le fait de la mort physique, mais ils ne le séparent pas des activités du vivant. Ils croient que la personne décédée dans le cercueil mange, dort et respire encore.</p><p>Pour ces enfants, la vie et la mort sont interchangeables. Il n’y a pas de compréhension réelle de l’universalité et de l’irréversibilité. L’égocentrisme et la pensée magique peuvent leur faire croire que leur pensée suffit à provoquer des événements.</p><h2>Âge scolaire</h2><p>Les enfants d’âge scolaire peuvent tenter de personnifier la mort comme un fantôme, bogeyman ou le diable. Ils peuvent encore associer les mauvaises pensées et les mauvaises actions à la cause de la mort. Ainsi, ils ressentent une grande responsabilité et une grande culpabilité. Cependant, ils ont des capacités cognitives plus développées et peuvent bien répondre aux explications logiques.</p><p>À l’âge de neuf ou dix ans, la majorité des enfants ont la conception des adultes à l’égard de la mort qui la décrit comme inévitable, universelle et irréversible. Leur attitude à l’égard de la mort est influencée par les réactions des autres. Certains chercheurs ont découvert que les enfants qui ont une orientation religieuse qui encourage une relation avec un être supérieur et la réunion après la mort ressentent moins d’anxiété et de craintes que ceux qui associent la mort au péché, à la punition et à l’enfer.</p><h2>Âge scolaire avancé et adolescence</h2><p>Les enfants plus vieux et les adolescents sont ceux qui ont le plus de difficulté à faire face à la mort. Ils sont moins enclins à accepter la cessation de la vie.</p><h2>De quelle façon les enfants réagissent-ils à la mort d’un frère ou d’une sœur?</h2><p>La mort d’un frère ou d’une sœur laisse souvent les enfants survivants avec un sentiment de culpabilité. Ils peuvent supposer qu’ils ont fait quelque chose pour causer la mort. Il est important de simplement leur expliquer les détails de la mort et de les rassurer en leur disant que ce n’est pas de leur faute. Les enfants peuvent également en vouloir à leur frère ou à leur sœur de les avoir quittés et au médecin de ne pas avoir été capable de les sauver. Les enfants plus jeunes peuvent être très irritables, faire des cauchemars, jouer très durement ou faire des choses impliquant l’autodestruction. Les enfants plus vieux peuvent renier leur douleur, se replier sur eux-mêmes ou agir de façon autodestructrice. Toutes ces réactions sont normales.</p><p>À travers cette épreuve, dites continuellement à vos enfants survivants qu’ils sont aimés, qu’il est normal de se sentir comme ils se sentent et que l’intensité de leurs émotions s’apaisera un peu avec le temps. Résistez à la tentation de punir les enfants pour leurs émotions; permettez-leur plutôt de réagir naturellement.</p><h2>Comment faites-vous pour aider vos autres enfants à vivre leur chagrin?</h2><p>Ayez des discussions franches au sujet de la mort de leur frère ou de leur sœur et laissez-les parler de leurs sentiments. Répondez honnêtement à leurs questions dans le but des les aider à donner du sens à une expérience très troublante et douloureuse. Donnez-leur des renseignements précis et appropriés pour leur âge. </p><p>Parlez du bébé qui est décédé et partagez des souvenirs. Essayez d’éviter d’idéaliser le bébé décédé et de le rendre plus grand que nature ou de le comparer aux enfants survivants. Du même coup, résistez à la tentation de surprotéger vos enfants survivants. Permettez-leur de participer à la prise de décision suivant le décès de leur frère ou de leur sœur, comme la planification des funérailles, même s’ils sont très jeunes. Essayez de savoir s’ils seraient réconfortés d’avoir un souvenir particulier de leur frère ou de leur sœur.</p><p>Assurez-vous que vos enfants mangent et dorment suffisamment, travaillent bien à l’école et continuent de voir leurs amis. Le replie sur soi et les larmes excessives sont inquiétants, tout comme l’absence totale de réaction ou d’émotion. Si un enfant survivant ne parle pas de l’enfant qui est décédé, essayez de le faire parler; par exemple, essayez de lui demander : « Il y a longtemps qu’on a parlé de [nom]. Qu’est-ce que tu en penses? »</p><p>Il est possible que les enfants survivants aient besoin de quelqu’un d’autre qu’un parent pour parler. Si votre enfant s’entend bien avec sa grand-mère ou avec un bon ami de la famille, par exemple, ceux-ci sont peut être en mesure de lui offrir un réconfort et peuvent également être à l’affût de problèmes d’ajustement graves.</p><h2>De quelle façon pouvez-vous aider vos autres enfants à retourner à l’école?</h2><p>Le fait de retourner à l’école à la suite du décès d’un frère ou d’une sœur peut être un ajustement très difficile. Les enfants ont peur d’avoir du chagrin devant les autres ou d’être traités différemment par leurs camarades de classe.</p><p>En tant que parent, vous pouvez contribuer à apaiser ce processus en allant à l’école avant le retour de votre enfant pour parler à ses enseignants et à ses camarades de classe. Demandez à ses enseignants de lui fournir un soutien supplémentaire à son retour, que ce soit sous forme académique ou en passant du temps seul avec lui au besoin ou loin de la classe. Voyez si un conseiller peut être disponible si votre enfant a besoin de parler à quelqu’un.</p><p>Demandez à ce que l’école s’arrange pour que quelqu’un prépare les camarades de classe de votre enfant à son retour. Cela peut éviter que votre enfant ait à répondre aux questions de ses camarades curieux. Cela leur donnera également le temps de penser à faire quelque chose pour que votre enfant se sente le bienvenu, avec des images ou des cartes fabriquées à la main par exemple. Reconnaissez que les camarades de classe poseront certaines questions, et il serait utile de préparer votre enfant à y répondre à l’avance.</p> | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | http://assets.aboutkidshealth.ca/akhassets/LIB_bereavementpic_10_EN.jpg | Aider les frères et sœurs en deuil | | False | | | | | | | | |