La leucomalacie périventriculaire (LPV) est une condition où un flux sanguin réduit aux tissus cérébraux les font ramollir et éventuellement mourir, laissant derrière des cavités kystiques remplies de liquides. Éventuellement, ces kystes peuvent se fusionner ou s’affaisser complètement. Les tissus cérébraux atteints et les fibres nerveuses qui les traversent aident à contrôler la motricité du corps; leur perte aura un impact sur cette capacité.
Les facteurs de risque pour la LPV incluent des HIV modérés ou graves, des infections intra-utérines, des asphyxies, et une ressuscitation prolongée après l’accouchement. Bien que les lésions au tissu cérébral peuvent s’être produites avant, pendant ou dans les quelques jours suivants la naissance, les kystes peuvent prendre plusieurs semaines à se former, retardant ainsi un diagnostic définitif. Près de 75 % des bébés prématurés ayant reçu un diagnostic de LPV auront une éventuelle forme d’incapacité. En général, plus le cas est léger, moins l’incapacité sera grave. Des cas très légers de LPV peuvent ne pas produire d’incapacité du tout.
En général, la LPV mène à des troubles de motricité, la plus courante étant la paralysie cérébrale (PC). Souvent, les tissus cérébraux atteints par la LPV sont ceux qui contrôlent les jambes, mais si les lésions sont plus étendues, on peut s’attendre à ce que d’autres parties du corps, incluant les bras et le visage, soient atteintes.
La fourchette de gravité de la PC est grande; les cas les plus légers n’occasionnant pas d’incapacité, n’affecteront pas la qualité de vie de l’enfant et peuvent être à peine perceptibles. Les cas graves de la PC peuvent occasionner des incapacités majeures, incluant l’incapacité de marcher et une difficulté à parler et manger. Un retard intellectuel peut être associé à certaines formes plus graves de paralysie cérébrale.