Comment aider votre adolescent à supporter la douleur liée à la drépanocytose?

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Trouvez des suggestions pour aider votre adolescent à gérer sa douleur en adoptant des comportements d’adaptation positifs.

À retenir

  • Voici des lignes directrices générales pour encourager les stratégies d’adaptation positives. Chaque famille peut utiliser ces lignes directrices différemment.
  • Encouragez votre adolescent à gérer sa douleur de façon autonome en utilisant ses stratégies de gestion de la douleur et ses comportements d’adaptation positifs, comme la relaxation et la respiration abdominale.
  • Encouragez-le à pratiquer une activité normale après des crises de douleur aiguë. Si votre adolescent manque l’école ou d’autres activités à cause de la douleur, il devrait passer une journée tranquille.
  • Pour éviter de mettre l’accent sur la douleur et la drépanocytose, ne demandez pas à votre adolescent s’il ressent de la douleur ou à quel point cela fait mal. Ayez confiance que votre adolescent viendra à vous s’il a besoin d’aide pour gérer sa douleur.
  • N’utilisez les médicaments contre la douleur que selon la prescription et demandez à votre adolescent quelles sont les autres stratégies qu’il peut utiliser pour gérer sa douleur.

Voici quelques recommandations générales de cliniciens qui travaillent avec des enfants et des adolescents atteints de drépanocytose et de douleur chronique.

En lisant les recommandations, gardez à l’esprit qu’elles peuvent être utilisées très différemment d’une famille à l’autre. Pensez à la façon dont vous pourriez les utiliser dans votre propre famille.

  • Encouragez les comportements positifs d’adaptation à la douleur ainsi que la gestion indépendante de la douleur. Si votre adolescent vous dit qu’il souffre, encouragez-le à utiliser une stratégie de gestion de la douleur comme la relaxation ou la respiration abdominale. Une excellente réponse parentale à une plainte de douleur est la suivante : « Que penses-tu pouvoir faire maintenant pour soulager ta douleur? »
  • Encouragez-le à reprendre une vie normale après des crises de douleur aiguë, y compris aller à l’école, effectuer des tâches et des responsabilités quotidiennes et faire des activités parascolaires régulières. Ne supprimez pas ses responsabilités à cause de la douleur, aidez plutôt votre adolescent à déterminer comment poursuivre les activités importantes de sa vie quotidienne.
  • Veillez à ne pas donner de renforcements excessifs, y compris des privilèges spéciaux ou des friandises, lorsque votre enfant se plaint de douleurs. Concentrez-vous plutôt sur l’encouragement des comportements d’adaptation positifs.
  • Si votre adolescent manque l’école ou d’autres responsabilités importantes à cause de la douleur, il devrait passer une journée tranquille, simple, sans aucune activité majeure. N’oubliez pas que l’objectif est que votre adolescent veuille adopter des « comportements de bien-être » positifs qui le font sortir de la maison.
  • Cessez de mettre l’accent sur la douleur et la drépanocytose. Ne posez pas trop de questions à votre adolescent pour savoir s’il ressent de la douleur ou à quel point cela fait mal. Laissez votre adolescent vous en faire part. Ayez confiance que votre adolescent viendra vous demander de l’aide si nécessaire.
  • Réduisez la dépendance aux antidouleurs et utilisez-les seulement tels que prescrits. Ne vous contentez pas de proposer des médicaments contre la douleur lorsque votre enfant se plaint. Demandez à votre adolescent quelles autres stratégies il peut utiliser pour gérer la douleur.
Dernières mises à jour: février 26 2024