Drépanocytose : Approches positives et négatives de la résolution de problèmes

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Renseignez-vous sur les approches positives et négatives de la résolution de problèmes et sur les résultats possibles de chaque approche.

À retenir

  • Une approche négative de la résolution de problèmes rend plus difficile la résolution de problèmes et peut augmenter le stress et l’inquiétude.
  • Les approches négatives consistent à se blâmer, à éviter les problèmes et à essayer de résoudre un problème sans avoir pris le temps d’y réfléchir.
  • Une approche positive, centrée sur l’optimisme, est une première étape importante pour résoudre efficacement les problèmes.
  • Les approches positives consistent à considérer les problèmes comme des événements normaux et inévitables de la vie, à penser qu’un problème est une occasion d’apprendre et à se rappeler qu’un problème est quelque chose qui peut être résolu.

À la page précédente, Drépanocytose : L’importance de l’apprentissage des compétences en résolution de problèmes, vous avez appris que les façons dont vous pensez aux problèmes peuvent influencer la façon dont vous y faites face et combien de stress ils vous causent. Cette page décrit plus en détail les approches négatives et positives de la résolution de problèmes et la manière dont elles influencent les résultats.

Approches négatives de la résolution de problèmes

Une approche négative de la résolution de problèmes comprend :

  • s’accuser d’être à l’origine d’un problème;
  • éviter les problèmes parce que vous ne pensez pas pouvoir les résoudre;
  • essayer de résoudre un problème trop rapidement sans y avoir bien réfléchi.

Les approches négatives rendent plus difficile la résolution des problèmes et causent souvent un stress et une inquiétude accrus.

Exemple d’une approche négative de la résolution de problèmes

Sasha est la mère de Monique, 15 ans. Monique a raté une grande partie de sa première année d’école secondaire en raison de visites à l’hôpital et de douleurs. Les enseignants de l’école de Monique ont demandé une rencontre pour discuter de ses notes et de son assiduité.

« J’ai peur d’être considérée comme une mauvaise mère parce que je n’ai pas toujours pensé à prévenir l’école de l’absence de Monique. En conséquence, j’ai ignoré les demandes de rencontres de l’école. Je me sens encore plus mal, car je sais que je ne résous pas le problème. En fait, j’y contribue, ce qui me fait me sentir encore plus mal. Mais je ne veux pas nous attirer d’ennuis, ni à moi ni à Monique. »

Sasha se blâmait et ignorait le problème. Ces deux comportements étaient susceptibles de continuer à la stresser. Ils n’aideraient certainement pas à résoudre le problème des notes et de l’assiduité de Monique.

Pensez à certains problèmes où vous avez utilisé une approche négative. Comment cela a-t-il influé sur la façon dont vous avez géré le problème? Cela a-t-il amélioré ou aggravé les choses?

Approches positives de la résolution de problèmes

Une approche positive de la résolution de problèmes consiste à considérer les problèmes comme :

  • des événements normaux, ordinaires et inévitables de votre vie;
  • des défis ou des occasions d’apprendre;
  • des choses qui peuvent faire l’objet d’une solution;
  • des choses qui demandent du temps et des efforts pour être résolues.

Cette approche positive pour résoudre les problèmes est une première étape importante pour devenir efficace en résolution de problèmes. Vous pouvez également constater que cette approche est axée sur l’optimisme.

En utilisant le même exemple que précédemment, examinez une manière plus positive dont Sasha pourrait aborder le problème de l’assiduité de Monique à l’école.

« Même si je m’inquiète de rencontrer l’école, je sais qu’il est courant que les enfants atteints de drépanocytose manquent l’école en raison de séjours à l’hôpital ou de rendez-vous à la clinique. Je ne sais pas comment résoudre le problème de l’assiduité et des notes pour l’instant, mais peut-être que les enseignants ont des solutions à proposer. Monique a encore trois années d’études secondaires à passer. Je veux qu’elle ait les meilleures chances de réussir, alors je suis prête à essayer différentes choses pour l’aider. »

En adoptant une approche différente, plus positive, Sasha a pu se rendre compte que les difficultés scolaires peuvent être un aspect normal de la vie d’un enfant atteint de drépanocytose et qu’elle dispose à l’école d’une communauté de personnes prêtes à les aider, elle et sa fille.

Dernières mises à jour: février 26 2024