Les vaccinations protègent votre enfant contre plusieurs maladies infectieuses graves et potentiellement mortelles. Il devrait recevoir ses injections selon le calendrier recommandé par votre province, État ou pays. Pour obtenir de plus amples renseignements à cet égard, communiquez avec le médecin de votre enfant ou l’infirmier de l’unité locale de santé publique.
Vous trouverez ci-dessous le calendrier, en vigueur depuis décembre 2016, des vaccinations recommandées pendant l’enfance en Ontario. Pour connaître les dernières recommandations du Comité consultatif national de l’immunisation et pour chaque province ou territoire, consultez le site du gouvernement du Canada.
Descriptions des immunisations
Combinaison de vaccin contre la diphtérie, le tétanos et Haemophilus influenzae de type b, de vaccin acellulaire contre la coqueluche et de vaccin inactivé contre la polio
L’immunisation contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche est importante, car toutes ces maladies peuvent être mortelles. La coqueluche est une maladie très dangereuse, particulièrement pour les jeunes bébés. Les enfants qui la contractent peuvent souffrir de quintes de toux violentes. Cette toux peut même arrêter leur respiration pendant quelques moments. Pouvant durer des semaines, elle risque de créer des problèmes de déglutition et de respiration. Les risques d’attraper la coqueluche augmentent lorsqu’il y a moins d’enfants immunisés.
Le vaccin contre la polio protège les enfants de cette maladie invalidante qui est maintenant rare. La polio peut endommager les nerfs et paralyser la personne atteinte jusqu’à la fin de ses jours. De nos jours, le vaccin inactivé est recommandé pour toutes les doses.
Haemophilus influenzae est un type de bactérie qui entraîne plusieurs maladies potentiellement mortelles chez les jeunes enfants, comme la méningite, l’épiglottite et la pneumonie. Avant la mise au point de ce vaccin, un grand nombre d’enfants souffraient de méningite à H. influenzae chaque année. Certains en mouraient alors que d’autres souffraient de troubles d’apprentissage ou développementaux comme la cécité, la surdité ou une infirmité motrice cérébrale. Grâce au vaccin, Haemophilus influenzae de type b (Hib) n’est plus courant de nos jours. Par contre, le vaccin contre Hib ne protège pas des formes de pneumonie ou de méningite qui sont causées par des virus.
Pour en savoir plus, consultez les pages sur le tétanos, la coqueluche et le vaccin contre Haemophilus influenzae de type b.
Vaccin antipneumococcique conjugué
Les infections pneumococciques sont des infections bactériennes graves qui peuvent causer la pneumonie, des infections du sang et la méningite. Le vaccin contre le pneumocoque protège contre les treize types de pneumocoques qui causent les maladies les plus graves. Il permet également de prévenir un petit pourcentage des infections des oreilles qui sont provoquées par des pneumocoques.
On recommande maintenant de vacciner systématiquement les bébés et les jeunes enfants contre le pneumocoque. Certains enfants plus âgés qui souffrent de maladies graves, comme l’anémie drépanocytaire, pourraient également bénéficier du vaccin.
Vaccin oral contre les rotavirus
Les rotavirus sont des virus causant des vomissements et la diarrhée. Il arrive que la diarrhée soit si intense que l’enfant doive être hospitalisé. Très contagieux, ces virus sont facilement transmis d’un enfant à l’autre. Les vaccins sont disponibles depuis le début 2006 et administrés par voie orale.
Vaccin conjugué contre le méningocoque
Les méningococcies sont de graves infections bactériennes causant des infections du sang ou des méningites.
Vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole
Ce triple vaccin protège de la rougeole, des oreillons et de la rubéole. Il est administré aux bébés, puis aux enfants d’âge préscolaire.
Pour en savoir plus, consultez les pages sur la rougeole, les oreillons et la rubéole.
Vaccin contre la varicelle
Le taux d’efficacité de ce vaccin varie entre 70 % et 90 %. Si les enfants vaccinés contractent la varicelle, ce sera une forme beaucoup plus bénigne de la maladie.
Pour en savoir plus, consultez la page sur la varicelle.
Vaccin conjugué ACYW 135 contre le méningocoque
Les élèves de 7e année peuvent recevoir une dose unique du vaccin. Les élèves qui y étaient admissibles en 7e année mais qui ne l’ont pas encore reçu peuvent se faire administrer une dose unique.
Vaccin contre l’hépatite B
Le vaccin contre l’hépatite B permet de prévenir cette maladie ainsi que les graves dommages au foie qu’on peut subir de 20 à 30 ans après avoir été infecté. Beaucoup d’adultes meurent chaque année d’une cirrhose ou du cancer du foie lié à l’hépatite. Plus on est jeune lorsqu’on contracte l’infection, plus les problèmes risquent d’être graves. Les élèves de 7e année peuvent recevoir ce vaccin.
Vaccin contre le papillovirus humain
Le papillovirus humain est un virus pouvant causer divers types de cancers chez les femmes et chez les hommes. Les garçons et les filles peuvent le recevoir dès la 7e année.
Pour en savoir plus, consultez les pages Virus du papillome humain (VPH) et verrues génitales et La vaccination contre le virus du papillome humain (VPH).
Vaccin contre la grippe saisonnière
La grippe (influenza) est provoquée par un virus qui s’attaque à l’appareil respiratoire et qu’on attrape normalement l’automne ou l’hiver. Elle peut causer la pneumonie et une hospitalisation, surtout chez les jeunes enfants et les enfants ayant déjà des troubles médicaux. Tous les jeunes sont encouragés à recevoir le vaccin contre la grippe saisonnière.
Pour en savoir plus, consultez la page sur l’influenza (grippe).
Autres vaccins
Vaccin contre l'hépatite A
On recommande d'administrer le vaccin contre l'hépatite A aux enfants et aux adolescents dans certaines régions géographiques et à certaines personnes qui sont plus à risque. Vous pouvez obtenir plus de renseignements à cet égard auprès de votre intervenant de la santé ou du ministère de la santé publique local.
Facteurs dont il faut tenir compte avant la vaccination
Si votre enfant souffre de l’un des troubles suivants, veuillez consulter votre médecin avant de le faire vacciner.
- Votre enfant a eu une réaction allergique à un vaccin antérieur.
- Les enfants immunodéficients ne devraient pas recevoir de vaccins à virus vivants comme le vaccin contre la varicelle ou celui contre la rougeole, les oreillons et la rubéole. Étant donné que les virus injectés par ces vaccins vivent et se multiplient dans l’organisme du patient, ils risquent de causer la maladie contre laquelle on l’a vacciné si son système immunitaire est très affaibli.
- Votre enfant est allergique aux œufs. Les enfants allergiques aux œufs peuvent recevoir tous les vaccins administrés systématiquement. Par contre, il existe plusieurs types de vaccins antigrippaux, dont certains provoquent des allergies chez les enfants allergiques aux œufs. Si votre enfant est gravement allergique aux œufs, demandez à son médecin s’il devrait se faire administrer ou non le vaccin contre la grippe et, dans l’affirmative, lequel il devrait recevoir.
Raisons injustifiées de ne pas vacciner
Certaines précautions inutiles ont incité certains parents à retarder ou à annuler les vaccinations prévues. Votre enfant peut être vacciné même si :
- il affiche une sensibilité, une rougeur ou une enflure sur le site d'injection après un vaccin DCaT.
- il affiche une fièvre de moins de 40,5 °C (105 °F) après une injection DCaT.
- il souffre d'une maladie bénigne, comme un rhume, une toux ou une diarrhée sans fièvre.
- il se remet d'une maladie bénigne, comme un rhume, de la toux ou de la diarrhée.
- il a récemment été exposé à une maladie infectieuse.
- il prend des antibiotiques.
- il est né prématurément.
- il de l'enfant est enceinte.
- il est allaité.
- il a des allergies, à moins que ce soit une allergie aux œufs.