Soins continus après une opération du cœur

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Familiarisez-vous avec les soins continus chez les enfants atteints d’une cardiopathie congénitale. Cette section aborde la fréquence des évaluations, les soins pour adultes, ainsi que les interventions chirurgicales non cardiaques.

À retenir

  • Les enfants qui ont été traités pour une cardiopathie doivent se soumettre à des contrôles réguliers, car l’état du cœur peut évoluer au fil du temps.
  • Le cardiologue de votre enfant vous dira à quelle fréquence il devra passer une visite de suivi.
  • Votre enfant a besoin de soins dentaires réguliers pour réduire le risque d’endocardite infectieuse.
  • Si votre enfant a besoin d’une intervention chirurgicale qui n’est pas en lien avec sa cardiopathie, tous les professionnels de la santé concernés doivent être au courant de sa cardiopathie congénitale, car l’intervention est légèrement plus risquée pour lui.

Cette page explique les types de soins dont votre enfant aura besoin après avoir été traité pour une cardiopathie.

Votre enfant devra-t-il voir un cardiologue toute sa vie?

Votre enfant fera très probablement l’objet d’un suivi régulier tout au long de sa vie. La teneur des soins futurs dépendra du type de maladie dont il souffre et de l’aboutissement de son traitement. Assurez-vous de faire régulièrement contrôler votre enfant, même si le traitement a donné d’excellents résultats et votre enfant se sent en parfaite santé. En effet, l’état du cœur peut changer au fil du temps. De plus, étant donné que le traitement des cardiopathies infantiles est relativement nouveau, les médecins doivent étroitement surveiller ses effets potentiels à plus long terme.

Si votre enfant est jeune, il verra un cardiologue pour enfants régulièrement. Ultérieurement, il nécessitera des soins pour adultes. Le moment venu, le cardiologue de votre enfant vous donnera un aperçu des consultations futures et vous expliquera le moment venu ce que vous devez faire pour passer aux soins pour adultes.

À quelle fréquence votre enfant devra-t-il être évalué?

Advenant que le maladie de votre enfant était mineure et que le traitement a été efficace, il ne verra qu’occasionnellement le cardiologue qui l’a traité ou le cardiologue exerçant dans votre collectivité. Le cardiologue de votre enfant vous donnera un aperçu des consultations futures. En revanche, si votre enfant souffre d’une anomalie à plus haut risque, les consultations seront plus régulières.

De quels types de soins les adultes atteints de cardiopathie congénitale ont-ils besoin?

Des soins spécialisés et à plus long terme s’imposeront pour les adultes (plus de 18 ans) dont la cardiopathie congénitale n’a été diagnostiquée que tardivement et pour les enfants diagnostiqués précocement qui ont atteint l’âge adulte. On qualifie communément ces personnes d’adultes atteints de cardiopathie congénitale. Ils ont des besoins uniques que l’on ne traite pas au moyen de pratiques de cardiologie communes, mais plutôt dans des cliniques spécialisées qui recherchent continûment de nouvelles techniques pour traiter ces types de patients.

À quelle fréquence les adultes doivent-ils être évalués?

En règle générale, près de la moitié des adultes atteints de cardiopathie congénitale doivent se rendre au centre de cardiopathies congénitales de la région tous les 12 à 24 mois, afin d’y être examinés par un cardiologue spécialisé dans les cardiopathies congénitales. Ces consultations sont nécessaires à cause des risques associés à d’éventuelles complications.

Est-ce que votre enfant devrait continuer à voir un médecin de famille?

Oui, votre enfant devrait continuer à voir son médecin de famille ou son pédiatre. Ce dernier traitera ses malaises courants et vérifiera son état de santé général au moyen d’examens de santé réguliers. Il est important que votre enfant fasse l’objet de soins adéquats et qu’il voit son médecin régulièrement. Assurez-vous de connaître la cardiopathie de votre enfant avec précision.

Pendant ce temps, votre enfant continuera probablement à voir le cardiologue pour enfants régulièrement ou, s’il est plus âgé, un cardiologue spécialisé dans les soins pour adultes atteints de cardiopathie congénitale.

Qu’en est-il des autres spécialistes?

Au fur et à mesure que votre enfant grandit et se trouve confronté à d’autres problèmes, vous devez veiller à ce qu’il consulte les professionnels de la santé appropriés, tels qu’un dermatologue, s’il souffre d’acné par exemple. De nouveau, à moins que votre enfant ne le fasse de lui-même, assurez-vous de les informer de son état.

Qu’en est-il du dentiste?

Les problèmes dentaires comme les caries, les abcès et la parodontopathie augmentent le risque d’endocardite infectieuse (inflammation du cœur causée par une infection). Votre enfant doit faire l’objet de soins dentaires réguliers pour réduire les risques associés à ces problèmes.

Il est possible que des antibiotiques soient prescrits à votre enfant avant certaines procédures, selon le diagnostic posé.

Qu’en est il des opérations non liées au cœur?

Si vous enfant doit se faire opérer pour une maladie sans rapport avec sa cardiopathie, il est crucial que tous les professionnels de la santé concernés soient mis au courant de son état. En règle générale, les risques associés aux opérations chirurgicales sont légèrement plus élevés pour les enfants atteints de cardiopathies. Des mesures particulières doivent être prises pour les enfants souffrant de cyanose, d’arythmie et d’hypertension artérielle pulmonaire. La principale inquiétude est posée par l’instabilité de la pression artérielle.

C’est le cardiologue de votre enfant qui est le mieux placé pour parler au chirurgien et à l’anesthésiologiste et cerner tout effet indésirable que l’opération chirurgicale pourrait avoir. À l’aide de cette information, le médecin traitant décidera du bien-fondé de l’opération et, s’il est étayé, de la façon de réduire tout risque potentiel. Il ne va de même pour toute opération qui n’est pas médicalement nécessaire mais que le patient souhaite subir (opération chirurgicale non urgente). Parfois, le médecin doit suspendre les médicaments que l’enfant prend et attendre que l’opération ait eu lieu avant de les prescrire de nouveau. Les anticoagulants et le furosémide font partie de ces médicaments.

Qu’en est-il des autres spécialistes?

Au fur et à mesure que votre enfant grandit et se trouve confronté à d’autres problèmes, vous devez veiller à ce qu’il consulte les professionnels de la santé appropriés, tels qu’un dermatologue, s’il souffre d’acné par exemple. De nouveau, à moins que votre enfant ne le fasse de lui-même, assurez-vous de les informer de son état.

Qu’en est-il du dentiste?

Les problèmes dentaires comme les caries, les abcès et la parodontopathie augmentent le risque d’endocardite infectieuse (inflammation du cœur causée par une infection). Votre enfant doit faire l’objet de soins dentaires réguliers pour réduire les risques associés à ces problèmes.

Il est possible que des antibiotiques soient prescrits à votre enfant avant certaines procédures, selon le diagnostic posé.

Qu’en est il des opérations non liées au cœur?

Si vous enfant doit se faire opérer pour une maladie sans rapport avec sa cardiopathie, il est crucial que tous les professionnels de la santé concernés soient mis au courant de son état. En règle générale, les risques associés aux opérations chirurgicales sont légèrement plus élevés pour les enfants atteints de cardiopathies. Des mesures particulières doivent être prises pour les enfants souffrant de cyanose, d’arythmie et d’hypertension artérielle pulmonaire. La principale inquiétude est posée par l’instabilité de la pression artérielle.

C’est le cardiologue de votre enfant qui est le mieux placé pour parler au chirurgien et à l’anesthésiologiste et cerner tout effet indésirable que l’opération chirurgicale pourrait avoir. À l’aide de cette information, le médecin traitant décidera du bien-fondé de l’opération et, s’il est étayé, de la façon de réduire tout risque potentiel. Il ne va de même pour toute opération qui n’est pas médicalement nécessaire mais que le patient souhaite subir (opération chirurgicale non urgente). Parfois, le médecin doit suspendre les médicaments que l’enfant prend et attendre que l’opération ait eu lieu avant de les prescrire de nouveau. Les anticoagulants et le furosémide font partie de ces médicaments.

Dernières mises à jour: janvier 15 2010