Syndromes d’épilepsie partielle

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Apprenez-en davantage sur les causes, les symptômes et les traitements des syndromes d’épilepsie partielle.

À retenir

  • Les syndromes d’épilepsie partielle sont décrits relativement à la partie du cerveau qu’ils touchent, par exemple, l’épilepsie du lobe frontal, l’épilepsie du lobe pariétal ou l’épilepsie du lobe occipital.
  • Les deux causes les plus courantes des crises extratemporales sont les tumeurs cérébrales et les malformations congénitales.
  • Selon la cause des crises, l’enfant pourrait être traité à l’aide de médicaments antiépileptiques, d’une chirurgie ou des deux.

Les syndromes d’épilepsie partielle ou focale sont décrits relativement à la partie du cerveau qu’ils touchent (le siège des crises). Beaucoup de crises partielles surviennent dans le lobe temporal. Cependant, des crises peuvent également survenir dans les autres lobes du cerveau. On les appelle les crises extratemporales. Ces crises peuvent être idiopathiques, cryptogénétiques ou symptomatiques, bien que les crises symptomatiques soient plus fréquentes.

De 60 pour cent à 80 pour cent environ des crises partielles extratemporales sont symptomatiques. Les deux causes les plus communes de crises extratemporales sont les tumeurs cérébrales et les malformations congénitales. Pour cette raison, un enfant qui a des crises partielles sera évalué minutieusement et pourrait passer une IRM ou un tomodensitogramme pour trouver le problème.

Selon la cause des crises, l’enfant pourrait être traité à l’aide de médicaments antiépileptiques et/ou d’une chirurgie.

Épilepsie du lobe frontal

L’épilepsie du lobe frontal est presque aussi commune que l’épilepsie du lobe temporal. Le cortex moteur est situé dans le lobe frontal et, par conséquent, les crises motrices partielles sont un exemple d’épilepsie du lobe frontal. Les crises comportent habituellement des fibrillations au visage qui peuvent s’étendre au bras et à la jambe d’un côté du corps.

Les crises peuvent également commencer ailleurs dans le lobe frontal et elles comportent des symptômes différents. Il pourrait être difficile d’identifier les crises du lobe frontal, parce que souvent, elles deviennent très rapidement des crises généralisées secondaires.

Habituellement, les crises du lobe frontal commencent et se terminent rapidement et elles se produisent souvent pendant la nuit. Un enfant ayant ce type de crise pourrait avoir de nombreuses crises brèves qui se présentent souvent en grappes de plusieurs crises. Il pourrait tourner ses yeux et sa tête d’un côté ou soulever un bras, et il pourrait pleurer. L’épilepsie du lobe frontale entraîne souvent un état de mal épileptique.

Peu de syndromes d’épilepsie du lobe frontal qui sont bien définis. L’un de ces syndromes ayant été identifié est l’épilepsie du lobe frontal nocturne à dominance autosomique, un syndrome rare qui comporte une solide base génétique.

Épilepsie du lobe pariétal

L’épilepsie du lobe pariétal est plutôt rare. Le cortex sensoriel est situé dans le lobe pariétal et, par conséquent, les crises somatosensorielles partielles sont un exemple d’épilepsie du lobe pariétal. La plupart des crises qui commencent dans le lobe pariétal commencent avec une aura somatosensorielle, comme un picotement ou un engourdissement. Certaines personnes peuvent ressentir une douleur à la zone touchée ou pourrait avoir l’impression qu’une main ou un pied bouge ou n’est plus là. L’épilepsie du lobe pariétal est souvent causée par une tumeur dans le lobe pariétal.

Épilepsie du lobe occipital

L’épilepsie du lobe occipital est également rare. Les enfants qui ont des crises occipitales voient souvent des lumières clignotantes ou de simples formes qui n’existent pas, ou pourraient ne rien voir pendant la crise. Dans de rares cas, un enfant peut avoir des hallucinations visuelles complexes, comme voir un visage. Les yeux et la tête de l’enfant pourraient se tourner d’un côté.

Certains syndromes d’épilepsie idiopathique du lobe occipital ont été identifiés, y compris l’épilepsie bénigne de l’enfant à pointes occipitales ou à paroxysmes occipitaux et l’épilepsie photosensible idiopathique du lobe occipital qui débute en bas âge et qui débute à un âge avancé.

L’épilepsie bénigne de l’enfant du lobe occipital qui commence en bas âge est parfois appelée le syndrome de Panayiotopoulos. Les enfants atteints de ce syndrome commencent à avoir des crises lorsqu’ils sont âgés entre 2 ans et 8 ans. Les crises se produisent pendant la nuit. L’enfant pourrait vomir et ses yeux pourraient se tourner d’un côté. Les bras et les jambes de l’enfant pourraient bouger et les crises peuvent devenir des crises généralisées secondaires.

L’épilepsie qui commence à un âge avancé, ou l’épilepsie de l’enfant du lobe occipital de type Gastaut, provoque des crises qui commencent lorsque l’enfant est adolescent. Les crises commencent souvent avec des symptômes visuels, comme une perte de la vue ou la vue de lumières clignotantes ou des formes qui n’existent pas, et pourraient ensuite entraîner des mouvements ou des comportements inhabituels. L’enfant a souvent mal à la tête après la crise et pourrait avoir des nausées ou vomir.

Épilepsie touchant plus d’un lobe du cerveau

Finalement, les crises touchent souvent des régions du cerveau qui constituent un point de rencontre de deux lobes. Cela peut entraîner des signes et des symptômes qui sont différents de ceux qui ont été observés dans les formes pures de l’épilepsie partielle.

Syndrome hémiconvulsion hémiplégie

Ce syndrome est également appelé hémiconvulsions, hémiplégie et syndrome épileptique, syndrome HH ou syndrome HHE. Il commence avec un épisode d’état de mal épileptique lorsqu’un enfant est âgé entre 6 mois et 2 ans. L'enfant a des convulsions sur un côté du corps qui peuvent durer d'une heure à plusieurs jours. Par la suite, l'enfant a une faiblesse d’un côté du corps et cette faiblesse pourrait disparaître ou demeurer. Des mois ou des années plus tard, l’enfant a des crises motrices partielles ou des crises partielles complexes qui commencent du côté du cerveau qui a été touché au début. Ces crises peuvent devenir des crises généralisées secondaires.

Puisque le traitement de l’état de mal épileptique s’est amélioré, ce syndrome est maintenant plus rare qu’autrefois.

Dernières mises à jour: février 04 2010