Traitement des craniopharyngiomes | 1370.00000000000 | Traitement des craniopharyngiomes | Treatment of craniopharyngiomas | T | French | Neurology;Oncology | Child (0-12 years);Teen (13-18 years) | Brain | Nervous system | Drug treatment;Non-drug treatment | Adult (19+) | NA | | 2009-07-10T04:00:00Z | | Eric Bouffet, MD, FRCPCUte Bartels, MD | | | | 9.00000000000000 | 60.0000000000000 | 233.000000000000 | | Flat Content | Health A-Z | <p>Examen approfondi des possibilités de traitement pour un enfant atteint d'un craniopharyngiome, et les résultat potentiel.<br></p> | <p>Il existe diverses méthodes de traitement, selon l'âge de l'enfant et les caractéristiques de la tumeur. Cependant, étant donné que les craniopharyngiomes peuvent avoir un effet sur les hormones, l’enfant devrait d’abord voir un spécialiste de l’endocrinologie avant que l’on tente toute intervention en vue de retirer la tumeur. L’endocrinologue évaluera tous les dommages qui auraient pu être causés à l’hypophyse et remplacera les hormones manquantes. Un craniopharyngiome est composé de parties solides et de kystes. Les parties solides contiennent du calcium, et les kystes sont remplis de liquide. </p> | | <h2>À retenir</h2>
<ul><li>La composition de la tumeur, formée surtout de parties solides ou de kystes, influencera le type d’intervention chirurgicale retenu.</li>
<li>Un enfant atteint d’un craniopharyngiome présente un très bon pronostic de survie.</li>
<li>Les effets à long terme peuvent comprendre le diabète insipide, l’obésité, les troubles du sommeil, les problèmes de mémoire et les sautes d’humeur ainsi que des dommages à l’hypophyse ou l’hypothalamus. </li></ul> | <h2>Comment traite-t-on un craniopharyngiome?</h2><h3>Chirurgie si la tumeur est surtout solide</h3><p>Une méthode de traitement consiste à retirer le plus possible de la tumeur par chirurgie. La chirurgie peut être difficile, car ces tumeurs « collent » aux tissus adjacents. </p><p>Si on ne retire qu’une partie de la tumeur pendant la chirurgie, on pourrait se servir de la radiothérapie afin de traiter le reste de la tumeur. La radiothérapie comporte l’utilisation de radiographies à grande énergie, de rayons gamma ou d’électrons pour détruire les cellules tumorales. </p><p>Avant l’opération principale pour retirer la tumeur, le chirurgien pourrait devoir effectuer une opération mineure. Si un des kystes applique de la pression contre une partie importante de l’encéphale et cause une augmentation de la pression, le chirurgien pourrait décider de faire dériver le liquide du kyste. Il percera un petit trou (trou de trépan) dans le crâne et insérera un tube dans le kyste afin d’en faire dériver le liquide, ou il placera un shunt permanent dans ce que l’on appelle le réservoir d’Ommaya. </p><h3>Chirurgie si la tumeur est surtout kystique</h3><p>Si un des kystes applique de la pression contre une partie importante de l’encéphale et cause une augmentation de la pression, le chirurgien pourrait décider de faire dériver le liquide du kyste. Il percera un petit trou (trou de trépan) dans le crâne et insérera un tube dans le kyste afin d’en faire dériver le liquide, ou il placera un shunt permanent dans ce que l’on appelle le réservoir d’Ommaya. L’intervention peut être suivie d’injection de chimiothérapie, d’interférons ou de bléomycine directement dans le kyste afin d’aider à faire diminuer la quantité de liquide produit par les parois du kyste. En conséquence, le kyste rapetissera. Il faut parfois deux ou trois traitements avec de la bléomycine ou des interférons pour assécher le kyste. </p><p>Certains centres pourraient utiliser une substance radioactive, comme l’yttrium. On l’insère dans une partie du kyste afin d’aider à le faire rapetisser.</p><p>Dans certains cas, le craniopharyngiome peut bloquer la circulation du liquide céphalorachidien (LCR). En conséquence, du liquide s’accumule dans les canaux creux de l’encéphale que l’on appelle les ventricules. C’est ce que l’on appelle l’hydrocéphalie. Le chirurgien pourrait devoir effectuer une opération mineure afin de placer un shunt dans le ventricule de façon à ce que le LCR puisse circuler de nouveau.</p><h2>Quel est le résultat?</h2><p>Un enfant atteint d’un craniopharyngiome a de très bonnes chances de survivre. Après 10 années, environ neuf enfants sur dix atteints d’un craniopharyngiome survivent.</p><p>Cependant, il existe une vaste gamme d’effets éventuels. Certains enfants pourraient présenter très peu d’effets à long terme. D’autres pourraient présenter de très graves effets à long terme qui auront d’énormes répercussions sur leur vie. Souvent, il faut remplacer des hormones toute la vie durant, car la tumeur a endommagé l’hypophyse ou l’hypothalamus.</p><p>Les effets à long termes peuvent comprendre, sans toutefois s’y limiter, le diabète insipide, l’obésité, les troubles du sommeil, les problèmes de mémoire et les sautes d’humeur.</p><p>Le suivi peut être très complexe, car il pourrait nécessiter la participation de bon nombre de médecins, dont les suivants : </p><ul><li>neurochirurgien;</li><li>neurologue;</li><li>oncologue;</li><li>endocrinologue;</li><li>psychiatre;</li><li>neuropsychiatre.</li></ul><p>Les enfants doivent parfois faire l’objet d’un suivi dans une clinique spécialisée dans les craniopharyngiomes.</p><h3>Renseignements supplémentaires</h3><ul><li>
<a href="/Article?contentid=1316&language=French">Craniopharyngiomes</a></li><li>
<a href="/Article?contentid=1330&language=French">Diagnostic des craniopharyngiomes</a> </li></ul> | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |